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29 Déc 2015 - Articles    Aucun commentaire

DOT or not DOT ?

Le DOT, tout le monde en parle mais c’est quoi au juste ?

Aux États-Unis, les liquides de freins doivent répondre au Standard No. 116, liquides de freins pour véhicules à moteur. Sous ce standard, le Department of Transportation (DOT) donne quatre spécifications nominales pour les liquides de freins : DOT 3, DOT 4, Super DOT 4 et DOT 5.1.


Ces quatre liquides sont à base de polyéthylène glycol et donc miscibles entre eux (contrairement au DOT 5 qui est à base de silicone).

Ils sont hygroscopiques et absorbent l’eau de l’atmosphère, leurs performances s’en trouvent dégradées et leur point d’ébullition chute, ils sont de couleur ambre.

Ce n’est pas la couleur du DOT qui permet de savoir s’il est encore bon ou pas, c’est sa teneur en humidité, des appareils existent pour mesurer cette teneur.

/!\ le DOT étant corrosif, en cas de projection sur une partie peinte, il faut immédiatement nettoyer avec de l’eau ou du nettoyant frein /!\

Particularités :

– DOT 3 : Moins hygroscopique que le DOT 4 mais aussi moins performant.

– DOT 4 : Produit standard, facile à trouver, point d’ébullition plus haut que le DOT 3.

– DOT 5 (à ne pas confondre avec le 5.1) est à base de silicone et est de couleur mauve.
Le liquides DOT 5 n’est pas compatible avec l’ABS.
Le liquides DOT 5 absorbe de faibles quantités d’air, demandant une attention particulière pendant la purge.
Il est souvent utilisé sur les véhicules roulant peu, à noter que le freinage devient spongieux.
Il est possible de passer d’un DOT 3, 4 ou 5.1 au DOT 5, prendre un produit pure silicone, de couleur mauve, la procédure de purge est fournie avec le produit : Restom, etc…


– DOT 5.1 :
Plus performant, permet de repousser le phénomène de  » fading  » c´est-à-dire de perte d´intensité du freinage, lorsque le liquide commence à bouillir.
Plus « gourmand » en eau, celà implique de le remplacer plus souvent.

– Super DOT 4 :
Est un liquide de freinage spécialement développé pour les voitures de nouvelle génération équipées de systèmes de sécurité électroniques, tels que l’ABS, l’ASR, l’ESP, l’EBD et le BAS, ou une variante de ceux-ci. Pour un bon fonctionnement de ces systèmes, un temps de réponse ultra rapide est essentiel, y compris par temps très froid. Il est donc souhaitable de bénéficier de plus de marge par rapport aux points d’ébullition.
Le Super DOT 4 peut être utilisé sans problème avec d’autres liquides de freinage DOT 4.

Les spécifications pour les températures d’ébullition minimales sont les suivantes (le liquide humide contient 3,7 % d’eau en volume).



Les caractéristiques des liquides de frein :

1- Point d’ébullition : C’est l’une des caractéristique principale. Lors d’un freinage, l’énergie cinétique du véhicule est transformée en chaleur au niveau des garnitures de frein. Cette chaleur peut être très importante (disque de frein porté au rouge sur les voiture de rallye). Une partie de cette chaleur est transmise au liquide de frein par conduction. Si le liquide de frein se met à bouillir, des bulles de gaz apparaissent dans le circuit et le freinage devient inefficace.

2- Incompressibilité : Si le fluide utilisé est compressible, la pédale devient élastique (spongieuse) au point même d’arriver en butée sans transmettre l’effort maximum. Le gaz étant très compressible (sphères de suspension de Citroën), il convient donc de l’éliminer du circuit par une purge rigoureuse.

3- Fluidité : Il est impératif que le liquide garde une grande fluidité au froid et au chaud. Si le liquide de frein fige comme votre huile de cuisine par grand froid, il aura beaucoup de difficulté à transmettre la pression de la pédale vers les pistons. D’autant plus que les tubulures ne sont pas d’un très gros diamètre !

4- Lubrification : Le fluide utilisé participe à la lubrification des pièces en mouvement dans le circuit de freinage (joints, pistons).

5- Protection anticorrosion : Les organes hydrauliques de freinage sont en acier et non peint, ils sont sensibles l’oxydation (rouille). L’eau étant un puissant oxydant, c’est l’un des points faibles des liquides de freins classiques, qui se chargent très rapidement en eau avec l’humidité de l’air.

6- Compatibilité avec les joints : L’étanchéité est généralement faite par des matériaux souples, et les caoutchoucs tiennent la vedette dans ce rôle. Il semble évident que le liquide de frein ne doit pas réagir avec les caoutchoucs. Pourtant il faut être attentif, car les caoutchoucs ont énormément évolués depuis le caoutchouc naturel. Les véhicule anciens, ont été équipés de caoutchoucs naturel, et certains liquides moderne ne sont pas compatibles avec ces joints.

Les DOT étant hygroscopiques, hormis le DOT 5, une fois le bidon ouvert le liquide va absorber l’humidité de l’air, donc il ne sert à rien de stocker un bidon de DOT qui a été utilisé et préférez les petits conditionnements afin de limiter les déchets.

21 Sep 2013 - Articles    6 Commentaires

Kit Repair Tubeless NISHINO

Un kit de réparation pour les pneus Tubeless qui est vraiment très facile d’emploi et peu encombrant.

Je m’en était souvent servi par le passé pour réparer mes pneus de voiture ou de moto, puis ce kit, enfin surtout les mèches de rechange, était devenu introuvable, il est de nouveau disponible chez Cardy.

La mèche est en fait un cylindre de caoutchouc avec un épaulement, cet épaulement permet à la mèche de rester dans le pneu lors du
retrait de l’outil servant à son insertion. La tenue de la mèche dans le pneu est assurée par de la colle vulcanisante.

Dans le kit se trouve :
– L’outil permettant d’insérer la mèche dans le pneu.
– 5 mèches.
– de la colle vulcanisante.
– un embout coudé qui sert lors du regonflage du pneu.
– 2 cartouches de CO2 pour regonfler le pneu.
– une lame coupante pour couper le bout de mèche qui dépassera du pneu après réparation.

Il manque juste une petite pince pour retirer l’objet qui a perforé le pneu, on trouve les cartouches de CO2 de rechange au rayon vélo des magasins de sports ou grandes surfaces.

Il existe aussi un Kit avec juste 10 mèches et un tube de colle vulcanisante.


19 Sep 2013 - Articles    Aucun commentaire

Comment rouler en groupe ?

Comment rouler en groupe en toute sécurité

Les règles de bonne conduite… à partir de 2 motos.

La moto, c’est souvent en solitaire, quelquefois en duo, et régulièrement en groupe. Un groupe signifie des différences d’âges, d’expérience, d’aptitudes, de caractères, de motos : autant de facteurs qui font que chacun évolue de façon différente.

Au-delà de 5 à 7 participants, il est préférable de scinder le groupe en sous-groupes, distants d’un ou deux kilomètres chacun. Cette méthode permet ainsi d’éviter l’effet «équipée sauvage», encore ancré dans l’inconscient de certains automobilistes, qui génère parfois des comportements irrationnels, voire agressifs.

L’objectif est donc d’organiser le groupe afin de circuler en toute sécurité. Il existe pour cela des règles de bonne conduite, qui permettent d’assurer la sécurité de chaque motard et du groupe en toutes circonstances : en agglomération, en ligne droite, en courbe, lors des dépassements.

Organisation de la balade

Savoir rouler sur la route, c’est tout d’abord la capacité à s’organiser avant pour la balade !
• avoir ses papiers en règle : permis, carte grise, assurance…
• être à l’heure au rendez-vous, AVEC LE PLEIN (il n’y a rien de plus ennuyeux pour tout le groupe de devoir s’arrêter pour une panne)
• on prend connaissance du roadbook avant
• on note le nom et le téléphone de l’organisateur qui sera souvent le capitaine de route (celui-ci doit savoir qui vient et avec quelle machine pour préparer les arrêts ravitaillement)
• on accepte le fait qu’une balade n’est pas une course
• dans une balade, on ne perd personne

Organisation des motos

Rouler en groupe implique le fait de rouler en quinconce en respectant les distances de sécurité et sa place dans le groupe. En tout état de cause, on ne dépasse jamais le capitaine de route qui, par principe, à toujours
raison.
La première moto joue un rôle tout particulier :
• elle se place sur la partie gauche de la voie, en « éclaireur »,
• elle doit connaître le parcours et guider les autres,
• elle ajuste sa vitesse par rapport à la moto qui se situe derrière
• idéalement, la capitaine de route porte un gilet fluo

La seconde moto :
• elle doit être la plus petite cylindrée, ou
• la plus faible autonomie ou
• conduite par le motard le plus novice.

La dernière moto :
• elle surveille l’ensemble du groupe
• elle prévient un problème par appel de phare
• elle est conduite par un motard expérimenté
• elle doit être performante et en bon état de façon à ne jamais être larguée
• elle doit pouvoir remonter la file en cas de problème majeur
• idéalement, celui qui ferme porte un gilet fluo

Conduite

En agglomération
Rester groupé pour passer les intersections et les feux ensemble. Si quelqu’un se trouve arrêté au rouge, le reste du groupe se range sur le bas côté pour l’attendre. Pas question de lui faire prendre des risques en l’incitant à rattraper, ou pire, à griller le feu.

En ligne droite
Le faible encombrement de la moto permet de se déplacer sur toute la largeur de la route. En solitaire, on se place au milieu de la chaussée, et même décalé légèrement sur la gauche par rapport au centre. En groupe, la moto doit se placer à droite ou à gauche de la voie, chaque moto étant placée en quinconce par rapport à celle qui la précède et la suit.
Cela permet un groupe plus compact, et des distances de sécurité plus importantes, sans besoin d’évitement en cas de freinage intempestif. Ce placement en quinconce offre un avantage supplémentaire : un couloir de vision central qui permet à chaque motard de voir loin.

En courbe
Le placement en quinconce reste de rigueur. Maintenant, le placement idéal en courbe autorise une trajectoire idéale et si l’on est au sein d’une série de virolos rapprochés, il est possible de se remettre en file indienne.
On ne s’arrête JAMAIS dans une courbe. Mais si un problème intervient pour un motard en courbe, on continue pour trouver un emplacement non dangereux et bien visible de loin.

Lors des dépassements
La première règle réside dans le fait que l’on garde toujours sa position dans le groupe.
Maintenant, il peut être nécessaire de doubler un autre usager de la route : camion, voiture…
Les dépassements s’effectuent alors un par un, à tout de rôle, en respectant l’ordre du convoi.
Chaque motard dépasse donc en attendant son tour et surtout en attendant que le motard précédant est terminé son dépassement. Il se place alors sur la gauche de sa voie et commence son dépassement quand l’espace est suffisant entre le motard qui le précède et le véhicule. Une fois le véhicule dépassé, il est important de ne pas réduire sa vitesse afin de laisser de la place de se rabattre au motard suivant.

Recommandations essentielles :

• respecter les distances de sécurité afin de ne pas s’accrocher entre motards du même groupe
• toujours garder la même place au sein du groupe
• toujours mettre ses clignotants en cas de dépassement
• ne pas hésiter lors de tout ralentissement à faire des appels de feux stop (pressions légères et répétées sur le frein)
• relayer jusqu’à la moto de tête les appels de phare de ceux qui sont coupés du groupe (feu rouge, véhicule lent, panne, etc.)
• rester vigilant en se méfiant du phénomène d’endormissement lié au fait de se contenter de suivre
• on ne perd personne

Le BA-BA

• respecter le code de la route
• ne pas rouler avec de l’alcool ou sous l’emprise de drogues dans le sang (attention également à certains médicaments)
• ne pas rouler sur les bandes d’arrêt d’urgence
• toujours s’arrêter en position de sécurité
• se faire voir des autres véhicules : phares, clignotants, chasuble, etc…
• remercier ceux qui laissent le passage
• plus on roule en groupe, mieux on sait le faire.

31 Août 2013 - Tutos    31 Commentaires

Vidange primaire

green[64]

[31/08/2013]
J’ai acheté un kit de vidange 883/1200 sportster chez Big Jack Cycle au prix de 53,38 € TTC livré. (25/07/2013).
Ce kit comprend 4 produits, mais pour la vidange du primaire il ne nous en faudra utiliser que 2 :

  • un bidon d’huile RevTech SAE 20W50 pour le moteur de 1 gallon (3,785 litres),
  • un filtre à huile noir,
  • un bidon d’huile RevTech pour le primaire de 1/4 de gallon (0,946 litre),
  • un joint pour le bouchon de vidange du primaire.

    Outillage :

  • Une clé plate ou douille de 5/8,
  • Clés allen de 1/4 et 5/32,
  • Un bac pour récupérer l’huile,
  • Un entonnoir,
  • Une clé dynamométrique.

 
C’est parti… et on part faire chauffer le moteur pour avoir une huile bien fluide.

1- Au retour, mettre la moto droite,

2- Dévisser la trappe de visite avec la clé allen de 5/32,

3- Repérer le bouchon de vidange situé sous la moto,

4- Mettre le bac de récupération d’huile sous le bouchon de vidange, desserrer le bouchon avec la clé de 5/8 ou la clé allen de 1/4, le bouchon est équipé d’un aimant pour récupérer la limaille,

5- Un petit coup de nettoyage et on en profite pour remplacer le joint.
Edo_Vidange_Primaire_6

6- Le manuel d’atelier précise d’enduire les filets du bouchon de vidange avec de la « Loctite 565 PST THREAD SEALER » :
« Loctite®565™ est conçu pour le verrouillage et étanchéité de métal tuyaux et raccords… », Moi j’ai utilisé du téflon dont on se sert en plomberie,

7- Revisser le bouchon de vidange, avec la clé de 5/8 ou la clé allen de 1/4 et couple de 19 à 40,7 Nm,

8- Remplir par la trappe de visite, la contenance d’huile du primaire est de 946 ml… comme celle du bidon d’huile livré,

9- Refermer la trappe de visite, avec la clé allen de 5/32 au couple de 10,3 à 13,6 Nm,

10- En moins d’une demi heure c’est fait, pourquoi s’en priver ?

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